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Paris 2024 : ce qui est prévu pour accueillir les enfants des athlètes

L’appel pressant des athlètes de l’équipe de France, mères d’enfants en bas âge, a été entendu. Lundi 26 février, lors d’une conférence de presse, la secrétaire générale du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a annoncé le dispositif qui sera mis en place pour permettre que ces sportives puissent voir leur bébé durant la quinzaine de jours de compétitions. Des chambres sont réservées au H4 Hotel Wyndham Paris Pleyel, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), proche du village olympique, pour les mères allaitant leur petit : elles y seront hébergées, ainsi que la personne accompagnant l’enfant. D’autre part, un « espace famille » de 100 mètres carrés sera aménagé dans ce même établissement afin que les parents – athlètes et leur équipe – puissent passer des moments avec leurs bambins. Des véhicules feront la navette pour y emmener les sportifs depuis leurs lieux d’entraînement et de repos.
La règle du Comité international olympique (CIO) reste inchangée : aucune personne non accréditée ne peut dormir dans l’enceinte du village. Les appartements dudit village hébergeant de six à huit athlètes, les organisateurs arguent que la présence de très jeunes enfants n’est pas possible dans des espaces qui sont ceux de la concentration et de la récupération. Néanmoins, ils ont tenu à répondre aux exigences de plus en plus pressantes : « Nous avons cherché à préserver un cocon familial qui fait partie de l’équilibre des sportifs et permet la performance. La société bouge et cela répond à un besoin de nos athlètes », assure Astrid Guyart, secrétaire générale du CNOSF. Le dispositif sera mis en place dès l’ouverture du village, le 18 juillet.
Le Comité paralympique et sportif français (CPSF) a, lui aussi, annoncé des mesures d’aménagement : en dessous de 1 an, les bébés allaités pourront retrouver leur mère deux fois par jour, de 9 heures à 21 heures. Un « guest pass » d’accès au village leur sera réservé, ainsi que pour l’accompagnant. Cette dérogation sera également possible pour les 0 à 3 ans en cas de « besoin spécifique » de l’enfant (allaitement tardif ou handicap). Un logement hors village, pris en charge par le comité paralympique, sera mis à disposition pour les cas où le lien parent-enfant sera jugé « primordial ». Pour les autres, une zone spéciale sera mise à disposition au sein du Club France installé à La Villette, dans le 19e arrondissement de Paris. Durant les Jeux paralympiques, des véhicules feront la navette depuis le village des athlètes.
Le dispositif du CPSF est plus souple et permissif afin de prendre en compte les spécificités des parasportives. « Nos mesures respectent la singularité de nos Jeux : nous voulions limiter la fatigabilité des athlètes et prendre en considération l’importance du lien de l’enfant avec sa mère », explique Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique.
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